Prince de Veledris Modérateur
Messages : 49 Date d'inscription : 29/09/2012 Age in-lude : 31 Localisation : Palais Ceronine II, Elbêröhnit Charge : Prince de Belondor Prénom ex-lude : Nicolas
| Sujet: Quand le prince fait campagne sans le dire... Jeu 1 Nov - 10:18 | |
| Amezzianel-Nabelnine de Temararien, frère benjamin de l'Empereur, en tant que tel prince de Belondor – autorisé depuis peu à assister aux séances du Conseil privé – et plus particulièrement prince de Veledris, soutenait assez ouvertement le Rassemblement conservateur, ce n'était un secret pour personne. Cette formation politique correspondait à sa vision du Belondor et il s'était de fait lié avec deux de ses responsables, le Connétable de l'Empire et, surtout, le Grand Maître de l'Empire Armand de La Croix de Salignac.
En cette matinée, comme chaque jour, il avait envoyé quelques-uns de ses serviteurs aller acheter les principaux journaux de la Capitale, à savoir Le Patriote, de tendance modéré, Le Dégel, son préféré car conservateur et L'Intransigeant qu'il n'aima guère en tant que feuille de choix des ultras. Or, justement, ce qu'il souhaitait était une alliance entre conservateurs et modérés pour conserver l'essentiel et réformer l'Empire lorsque nécessaire. Or, quelle ne fut pas sa surprise de voir le titre de l'entretien accordé par le Connétable de l'Empire dans le journal conservateur...
- « L'Union des modérés défend des idées qui étaient celles des traitres qui ont assassiné l'Empereur Nabelnine Ier » ! Quelle mouche l'a donc piqué ? Pourquoi attaquer de manière aussi frontale l'Union des modérés ? Grand Dieu, c'est le Parti impérial qu'il aurait dû viser... - Votre Altesse, intervint le serviteur qui ramena les journaux. Je ne crains malheureusement que son Excellence le Connétable de l'Empire pense que l'Union des modérés étant votre principal concurrent, il ne faille d'abord tirer dessus. - Oui, tu as certainement raison, Bertel. C'est un raisonnement qui se tient, d'ailleurs. - Votre Altesse, ne m'avez-vous toujours pas dit qu'il était préférable que les conservateurs soient toujours premiers pour le Belondor. Monsieur le marquis ne fait que suivre cette stratégie. - Certes...
Le prince congédia Bertel et continua de réfléchir seul. Il ne pouvait agir directement, en tant que frère de l'Empereur. Du moins le pensait-il... Il finit finalement sonner une clochette et un autre serviteur vint :
- Je trouve qu'Elbêröhnit vote trop à gauche, lui dit le prince. Vous allez prendre dix mille sesterces de ma cassette. Il y a un peu moins de trois cents bureaux de vote à Elbêröhnit, et donc autant de présidents de bureaux... vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Le serviteur s'inclina et sortit de la pièce après avoir prix dix mille sesterces dans la cassette personnelle du prince. Ce dernier sourit. Il fallait savoir donner une bonne tournure aux évènements. | |
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