Hadrien de Bordebon

Citation :: Hadrien de Bordebon, prince de l’Ecosientais, duc de Burdigeaux, est né le 11 Decimus 2697 à Rouvray, en Aldarnor.

Petite enfance

Fils du prince Antoine de Bordebon, lui-même fils cadet du roi Charles II, et de la princesse Annia de Lorgen, nièce du roi Frédérique Ier de Gélèbre, Hadrien naquit en exil dans le Palais des Verreries plusieurs années après le retour de l’Empire.
En 2703, sa famille fut amnistiée par l’empereur Nabelnine Ier, qui les autorisa à revenir sur le territoire national.
L’enfant profita alors de quatre années paisibles et heureuses, ponctuées toutefois par l’arrivée d’une gouvernante mandatée par l’empereur afin de surveiller son éducation et s’assurer qu’il ne soit pas élevé dans la perspective de régner un jour.
Très tôt, on lui apprit à honorer l’Empire et ses valeurs, à s’attacher à la couronne impériale, en ne mentionnant que rarement le passé royal.
Espiègle, mais poli et intelligent, le jeune prince était la coqueluche des royalistes qui voyaient en lui un brillant futur pour leur cause.

Captivité

Néanmoins, en 2707, et en réponse à la Fronde, Hadrien fut envoyé au palais Ceronine II, à Elbêröhnit, lorsque son père mourut au cours des révoltes en Cancraces fomentées par Charles III, frère aîné de ce dernier et prétendant au trône.
Le gouvernement impérial, triomphant de la rébellion, était convaincu qu’il s’agissait du meilleur moyen de contrôler les futurs soulèvements royalistes, Hadrien étant devenu le nouvel héritier de l’infertile Charles III.
Bouleversé par cette séparation et éloigné de la douceur de vivre provinciale, Hadrien devint plus solitaire, taciturne et mystérieux.
Son confinement dans une aile du palais peu habitée le força à se distraire par la lecture, l’écriture, et les promenades surveillées dans le parc.
Elève sérieux et brillant, il obtint aisément à 16 ans le droit d’entrée à l’Académie Militaire Impériale.

Majorité

Deux ans plus tard, l’Empire s’étant suffisamment stabilisé, il fut émancipé par Nabelnine II, de quelques années son aîné, qui valida par lettres patentes ses titres hérités et lui confia le château de Burdigeaux, demeure traditionnelle des héritiers Bordebon.
Dès lors, Hadrien approcha plusieurs clercs syistes, dont le feu grand-aumônier, afin de s’engager au sein des ordres militaires syistes.