Empire de Belondor
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 Par delà les mers, l'Alaïenie gronde au plus profond d'elle

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Joackim El'Ria
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Joackim El'Ria


Messages : 1
Date d'inscription : 17/08/2014
Prénom ex-lude : Loïc

Par delà les mers, l'Alaïenie gronde au plus profond d'elle Empty
MessageSujet: Par delà les mers, l'Alaïenie gronde au plus profond d'elle   Par delà les mers, l'Alaïenie gronde au plus profond d'elle EmptyDim 17 Aoû - 15:02

Namekan, Vieux centre, 12 Ceronine 2716 au matin,


Par delà les mers, l'Alaïenie gronde au plus profond d'elle Temple11



Le soleil peignait déjà le ciel de couleurs chaudes et flamboyantes alors qu'il était masqué par la ligne d'horizon. Pourtant, cela faisait déjà plusieurs heures que Namekan, fière cité d'Alaïenie, était réveillée. Les nombreux étals qui s'installaient sur les places et dans les marchés couverts du vieux centre étaient animés par cette vie puissante qui caractérisait les autochtones alaïeniens. Au milieu des commerçants qui déballaient leurs produits, de nombreux fidèles circulaient pour aller rejoindre les temples halawites les plus proches de chez eux, en vue d’honorer les Dieux avant de passer une journée de labeur au service du félon Empire de Belondor.

Beaucoup espéraient que les choses changent un jour, que les us et coutumes d’antan reviennent par pur respect des traditions. Mais il fallait désormais composer avec le colonisateur qui pensait voir en la population demonégasque, aujourd’hui appelée alaïenienne, une race qui n’était pas capable de se développer seule. Rares étaient ceux qui osaient défier le conquérant et parmi les plus courageux se trouvait le Guide Joackim El’Ria, sage namekan dont la parole était toujours vue comme venant des Dieux ; peut-être finirait-il par rejoindre le Panthéon, comme Orkmon, Oroskon ou Nami. Cependant, il fallait pour l’heure s’attarder à des choses bien plus essentielles.

Assis devant le temple, avec une poignée de fervents novunistes, le sage fumait grâce à une longue pipe en bois et discutait avec eux de la réalisation du projet qu’il avait savamment conçu :

« Lôrsquo la garnisôn sora à proximito du flouvo, nôus passorôns à l’attaquo.  Lour naviro sora chargo do  pôudro qu’ils dôivont monor au nôrd. Lôrsqu’ils ombarquorônt, il faudra fairo sautor los callos puis nôus prôfitorôns do la paniquo pôur attaquor.
Nôus allôns avoir bosôin do trôis grôupos : Lo promior sorvira à fairo divorsiôn do l’autro côto do la rivo on tirant sur lo batau, lo socônd lour ompochora do doscondro du naviro ot onfin lo dornior, sur la butto, so chargora do bloquor los ovontuols ronfôrts.
Brahim, tu as la listo d’hômmos prots à so battro avoc tôi ?

-  Oui, bien sûr Guide El’Ria ; ce sont tous des hommes qui ont perdu un proche à eux dans les récents accrochages, ils sont tous sûrs et sont prêts à mourir si cela peut servir notre cause. Voilà cinquante hommes qui vous servirons, je pense que c’est assez pour une telle mission. »

Tendant un bout de papier avec un numéro suivit d’un nom, le sage le prit à la volée et le mit à l’abris dans une poche de son habit. A l’appel du gardien du temple, les hommes se levèrent sans un mot et se dirigèrent vers le porche où il leur fut demandé d’ôter leurs chaussures et de donner quelques pièces pour la Communauté ; beaucoup s’en exonérèrent en s’excusant, les fins de mois étaient de plus en plus difficile, le Serpent Belondaure prenant tout ce qu’il pouvait, surtout depuis le Grand Hiver.

Seuls restèrent dehors Brahim et Joackim, contemplant la marée humaine se dirigeant vers eux. Le premier des deux hommes était fort jeune, il ne devait pas avoir plus de vingt ans, cependant, la dureté de la vie en avait fait quelqu’un de marqué dans la chair, ses traits trucs, sa mine sale, laissant voir quel chemin il avait parcouru. A côté de lui, le Guide dégageait un charisme immense ; il était d’une taille imposante et sa barbe lissée avec soin lui donnait l’air d’être un noble demonegasque à la solde du pouvoir. Cependant, avec ses tissus en toile, il n’avait aucunement l’apparat d’un paon de la Cour et s’en plaisait bien ainsi.  Toujours très mystérieux, il ne parlait que lorsque ceci était nécessaire, préférant écouter et répondre par un acquiescement. Il sentait néanmoins que son jeune compagnon voulait lui parler mais n’osait pas faire taire le silence qui s’était imposé. Ce fut donc comme un père voyant que son fils était malmené, que le Guide intervint :

« Crains-tu pôur l’ontropriso ?

- Guide El’Ria, comment comptez-vous faire pour ce navire ? Je veux dire, comment faire ex…

- Brahim, le coupa le sage, la missiôn qui ost la tionno to  chargo suffisammont, laisso-môi pôrtor lo fardau. Tôut so passora cômmo provu. Maintonant, allôns prior pôur coux qui t’accômpagnorônt. Ot osporôns que nôus n'aurôns pas à los plouror ».

Se mêlant alors aux derniers fidèles venus se recueillir, les deux hommes se quittèrent après une brève salutation. Le Guide était un homme recherché et il ne devait prendre aucun risque.
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